Adepte des pattes de poulet cuites à la vapeur, de la salade
de crabe cru et des pieds de cochon en gelée, je ne suis jamais contre l’idée
de faire une découverte culinaire, aussi saugrenue soit-elle. Moi qui pensais être pas mal au fait de tous les plats
exotiques (=qu’on ne sert pas en France) qui circulent dans la moiteur de l’Asie
du Sud-Est, j’ai eu la chance d’avoir encore d’agréables surprises au cours de quelques mois passés au
Cambodge. Notamment, par les genoux de poulet frits. Oui, les poulets ont
des genoux.
Le + du genou de poulet : la grosse valeur ajoutée de cette partie de la volaille repose pour beaucoup sur sa consistance, essentiellement cartilagineuse. Comme c’est le cas pour un certain nombre de plats khmers et vietnamiens, le genou se consomme avec une petite sauce sel-poivre-citron - sinon, vous diront les puristes, ça ne sert à rien. Les genoux de poulet ne coûtent pas trop cher. Comptez entre 3 et 5 euros pour un bol de genoux délicatement frits.
A qui ça s’adresse : à tous ceux qui aiment ronger l’os
du poulet, surtout celui de l’aile, et qui sont capable de vous expliquer
scientifiquement pourquoi manger le cartilage des animaux est bon pour vos propres articulations.
Où en manger : à Phnom Penh, dans les restaurants chinois, comme par exemple le Tai Tai Restaurant (282 Boulevard Monivong), qui présente un autre avantage non négligeable, celui de servir jusque 3h du matin. Ambiance néon et bruits de succion garantie.
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